Château
Patache d’aux
2017
Château
Patache d’aux
2017
Conditions climatiques
Un hiver exceptionnel sec, le plus déficitaire depuis 2000, n’ayant pas permis un rechargement en eau complet des sols les plus argileux. Après un été 2016 exceptionnellement sec, il faut attendre le mois de février pour 2017 pour enregistrer les premières précipitations significatives.
Une fin d’hiver particulièrement douce ayant permis un débourrement précoce, par ailleurs régulier et homogène.
Les nuits du 27 et 28 avril ont été marquées par un épisode gel, le plus sévère depuis 1991, ayant occasionné des dégâts particulièrement importants sur une grande partie du vignoble girondin, mais n’ont pas eu d’incidence sur le Château Patache d’Aux, en lien avec la proximité de l’océan atlantique et l’estuaire de la Gironde, assurant des amplitudes thermiques plus faibles.
Un printemps estival ayant renforcé le caractère précoce du millésime, avec une floraison très rapide et homogène, comparable à 2005 et une excellente nouaison. Des contraintes hydriques s’installent précocement, a fortiori sur sols argileux, laissant augurer un déterminisme de taille de baie assez limité à ce stade, et des pellicules épaisses. La fermeture de grappe est atteinte avec presque 3 semaines d’avance.
Un été printanier mais sec : les températures plutôt fraîches préservent le potentiel aromatique et les acides surtout le malique, avec des amplitudes thermiques élevées au moment de la véraison, rapide et homogène, associant accumulation des sucres et synthèse des anthocyanes. Les faibles précipitations maintiennent des niveaux de contraintes hydriques importants en période de maturation, favorisant un épaississement des pellicules et limitant son extractibilité et sa fragilisation.
Les précipitations de début septembre, importantes sur le Nord du bordelais, modifient complètement le profil du millésime, avec une accélération de l’évolution des pellicules pour aboutir à une maturité phénolique synchrone des maturités aromatiques et technologiques. Ces conditions de fin de maturation propices au botrytis, accélèrent significativement le début des vendanges, permettant une vendange optimale de nos secteurs précoces de graves et précipitant sensiblement les secteurs les plus tardifs, avec des niveaux de maturité hétérogènes sur nos argiles les plus profondes.
Avant même qu’il ne débute, 2017 était déjà redouté car s’inscrivant dans la lignée des millésimes en «7», peu charmeurs depuis presque 40 ans.
Présentation du millésime
De la vigne au verre
Dégustation
IWSC – Médaille d’argent
James Molesworth, Wine Spectator – 90 pts
James Suckling – 90 pts
Lisa Perroti Brown, The Wine Advocate – 90 pts
Andreas Larsson, Tasted – 90 pts
Roger Voss, Wine Enthusiast – 90 pts
Le Figaro – 16/20