Les Chevaux de
Patache d’aux
2016
Les Chevaux de
Patache d’aux
2016
Conditions climatiques
Le millésime 2016 regroupe les caractéristiques nécessaires à la naissance d’un grand millésime avec une floraison homogène à l’origine d’une belle fécondation, un déficit hydrique important mis en place pendant l’été associé à un fort ensoleillement, une véraison certes tardive mais homogène. La maturation des raisins se déroule dans un contexte fortement ensoleillé associées à de fortes amplitudes thermiques favorisant la synthèse d’anthocyanes à l’origine de la couleur soutenue. La contrainte hydrique fût plus modérée à l’approche des vendanges, n’occurrent que très peu de blocage de maturité sur les secteurs très séchants. De fait, l’ensemble des parcelles du Château Patache d’Aux ont été ramassées à maturité optimale avec un potentiel intrinsèque très intéressant. Seuls les secteurs très séchants de croupe de graves ont connu des blocages physiologiques, obligeant une vendange avec un déficit alcoolique sans problème sur le niveau de maturité des pellicules. C’est un millésime plus marqué par l’effet du climat que par l’effet du Terroir, les parcelles habituellement moyennes se rapprochant des plus qualitatives sur ce millésime particulièrement productif et qualitatif !
Présentation du millésime
Sur la lignée du grand vin, Les Chevaux de Patache d’Aux présente une structure tannique moyenne, certainement plus importante que sur les millésimes précédents. 30% du volume a été mis en barriques de deux vins et 80% du volume est resté élevé en cuves pour garder le potentiel de fruit frais. Ce second vin a été vinifié et élevé de façon à garder une buvabilité importante même dans sa grande jeunesse.
De la vigne au verre
Les vendanges ont commencé au 14 septembre pour se terminer par les derniers cabernets sauvignons sur calcaire au 15 octobre, mettant en évidence la diversité des Terroirs amenant les raisins lentement à la vendange par secteurs.
Etant donné le niveau de maturité optimal autant des pellicules que de la pulpe, les phases d’extractions ont été faciles à piloter en appuyant les extractions par remontage et délestage au début de la phase fermentaire pour favoriser l’extraction de la couleur et des tanins et en limitant les phases d’extraction à partir de la mi-fermentation. Le potentiel polyphénolique étant très important, le nombre d’intervention d’extraction a été limité. Les phases de macération sur marc ont été globalement assez longues, proches de 4 semaines sur les cabernets et 3 semaines sur les merlots, afin de permettre l’enrobage de toute cette matière extraite.